Mission volontariat

Mission volontariat

Présentation du projet

Eco-Benin est une ONG créée au Bénin en 1999. Cette ONG promeut l’écodéveloppement, qui a pour double caractéristique de garantir la préservation des ressources naturelles et de créer de la valeur ajoutée pour la population locale. Le projet suit ses objectifs en s’appuyant sur la culture et les traditions des autochtones par le biais d’un processus participatif de décision et d’apprentissage. D’une manière globale, l’organisation conduit les activités suivantes :

  • La recherche en développement écotouristique ;
  • Des études de faisabilité sur des projet d’écotourisme;
  • La planification de l’écotourisme avec les communautés ;
  • Le développement de projets viables d’écotourisme basés dans les communautés ;
  • La mise en place de circuits écotouristiques ;
  • La recherche ornithologique, la recherche en éthologie et écologie appliquée ;
  • Le suivi écologique et la surveillance de la biodiversité locale ; 
  • Le développement du tourisme responsable et solidaire ;
  • Le suivi et l’évaluation du tourisme.

Contexte

Les zones humides, une valeur inestimable et menacée

Les zones humides sont des espaces à l’interface entre des milieux terrestres et des milieux aquatiques, recouverts par l’eau temporairement ou en permanence. Ce sont des marais, des lagunes, des mangroves, ou estuaire.

Durant le XXème siècle, plus de la moitié des zones humides mondiales a disparu. Nous assistons à une prise de conscience collective depuis les années 1990 pour leur conservation et « reconstruction », mais elles restent tout de même très menacées par l’agriculture intensive (et l’utilisation d’engrais et de pesticides), l’aquaculture, les aménagements des cours d’eaux inadaptés, l’urbanisation, la pollution des sols, la multiplication des voies de transport, etc… Et pourtant, ces territoires sont parmi les plus productifs du monde. La plupart des oiseaux, mammifères (y compris l’Homme), reptiles, amphibiens, poissons et invertébrés en dépendent. Sans oublier les espèces végétales, comme le riz qui nourrit une grande partie de la planète !

Grâce à leur pouvoir d’épuration important les zones humides permettent de filtrer les pollutions, réduire l’érosion, contribuer au renouvellement des nappes phréatiques, stocker naturellement le carbone, protéger des crues et des sécheresses.

En plus de la valeur qu’elles représentent pour la préservation de la biodiversité, les zones humides sont une source incontournable de revenus et de bien-être pour beaucoup de peuples (pêche, chasse, eau douce, tourisme, production de sel, etc…).

Au Bénin comme ailleurs, les zones humides ont été depuis longtemps colonisées par l’Homme qui a de tout temps profité des ressources offertes par ces milieux sans pour autant penser à la durabilité de cette exploitation.

L’Aire Communautaire de Conservation

Le projet porte sur la gestion de l’Aire Communautaire de Conservation de la Biodiversité de la Bouche du Roy (ACCB-Bouche du Roy), dans la zone du delta du fleuve Mono au sud-ouest du Bénin. Cette Aire couvre une superficie de près de 9 700 hectares et a été établie d’une part pour son exceptionnelle biodiversité, et d’autre part pour faire face à la croissance de la dégradation de la biodiversité due aux activités Humaines (surpêche, destruction des mangroves et des plantations de cocotiers, urbanisation…).

Cette zone se trouve dans le site Ramsar 1017 depuis janvier 2000, zone humide d’intérêt international. L’Aire Communautaire de la Bouche du Roy ayant 60 % de sa superficie représentée par des zones humides continentales et marines.

Depuis 2011, cette zone est également reconnue comme aire marine protégée. Enfin, elle est inclue dans le réseau mondial des réserves de biosphères MAB-UNESCO depuis le 14 juin 2017 par la création de la Réserve de Biosphère Transfrontalière du Delta du Mono.

Objectifs de la mission

Depuis 2017, un travail sur le terrain a démarré, sous l’encadrement du projet d’accueil. L’objectif principal est de mieux sensibiliser les populations riveraines à la gestion durable des ressources naturelles.

Une des principales mission est d’évaluation et de surveiller l’état de conservation de la biodiversité et des écosystèmes des différentes zones de conservation de l’ACCB-Bouche du Roy pour mieux orienter les campagnes de sensibilisation et la participation des populations locales à la gestion durable de l’aire.

De façon plus spécifique, il s’agit de :

  • Faire le suivi écologique des valeurs patrimoniales de l’ACCB-Bouche du Roy ;
  • Participer aux patrouilles de surveillance communautaire des ressources naturelles dans la zone du projet ;
  • Participer aux travaux de collecte de données scientifiques ;
  • Promouvoir les offres écotouristiques de l’ACCB-Bouche du Roy ;
  • Appuyer les initiatives génératrices de revenus alternatifs dans l’ACCB-Bouche du Roy ;
  • Identifier les formes de gouvernance locale des ressources existantes ainsi que les menaces/pressions qui y sont liées.

Espèces/environnement naturel

D’une superficie de 9678 ha, l’ACCB-Bouche du Roy comprend une grande diversité de zones humides incluant une zone côtière, une zone lagunaire, un ensemble de prairies marécageuses et un estuaire. L’ensemble de ces zones forme un complexe humide exceptionnel avec une grande diversité d’écosystèmes.

Un des écosystèmes les plus représentatifs de l’ACCB-Bouche du Roy est la mangrove où l’on retrouve le palétuvier rouge (Rhizophora racemosa), le palétuvier blanc (Avicennia germinans) et le palétuvier gris (Conocarpus erectus). Elle héberge une grande diversité faunistique, dont certaines, espèces de poisson, de crevette, d’huîtres, de petits mammifères (mangouste des marais, genette tigrine, chat sauvage), de primates (Mona, vervet) et d’oiseaux d’eau douce et marins. Cette zone humide sert également d’habitat de nidification, d’accouplement et de couloirs de migration à plus de 60 espèces d’oiseaux d’eau.

On peut également y observer le lamantin d’Afrique, ce mammifère aquatique est encore observé dans les zones à faible fréquentation humaine.

Dans sa partie marine, l’aire communautaire sert également d’habitats à différentes espèces de cétacés. La zone côtière est également une zone de ponte pour quatre espèces de tortues marines (tortues olivâtres, tortues imbriquées, tortue luth et tortue verte).

En 2018, plusieurs missions de suivi écologique ont permis d’acquérir des résultats quant au niveau de conservation de la biodiversité de l’aire :

  • Dans certaines zones, les pieds de palétuviers subissent de fortes pressions telles que la fragmentation, la prolifération de la jacinthe d’eau, et le déboisement massif.
  • Des inventaires ont permis de dénombrer 79 individus de bec ouvert africain, 66 cormorans africains, 400 sternes caugek dans différents habitats de l’Aire Communautaire. Hormis ces espèces, plusieurs autres oiseaux ont été répertoriés : aigrette ardoisée, aigrette des récifs, aigrette intermédiaire, aigrette gazette, martins-pêcheurs, courlis, hirondelles, sterne royale, bihoreau, chevalier sylvain…
  • 3 empreintes de tortues marines ont été identifiées sur les plages, ainsi qu’une tortue olivâtre en ponte et 3 nids contenant ensemble plus de 200 œufs. Plus de 10 tortues olivâtres mortes et échouées ont été observées sur les côtes de l’ACCB-Bouche du Roy durant la période. 2756 œufs de tortues marines ont été incubés dans les trois écloseries de l’aire communautaires, 2006 œufs ont éclos et 1730 tortues juvéniles ont été libérées.
  • Le suivi des prises de pêche dans la partie lagunaire de l’ACCB-Bouche du Roy a permis de répertorier 88 individus répartis entre 10 espèces de poissons.

Le suivi des petits carnivores à l’aide de caméras pièges a permis de mettre en évidence la présence de trois petits carnivores nocturnes :  la mangouste des marais, la genette tigrine et le chat sauvage.

Rôle des écovolontaires

Vous pouvez participer aux actions de terrain du projet pour une durée minimale de deux semaines. Sur place vous pourrez participer à un ou plusieurs des activités ci-dessous, en fonction des besoins du projet :

  •         Assister l’équipe du projet dans ses interventions sur le terrain,
  •         Participer aux inventaires de faune et flore, collecter des données et participer au suivi de l’état de conservation de la biodiversité,
  •         Dialoguer avec les populations riveraines en vue de la mise en place des formes adaptées de gouvernance locales des ressources,
  •         Sensibiliser des populations à l’origine des pressions sur les ressources existantes afin de réduire/limiter les ponctions sur ces ressources.

Méthode de travail

A leur arrivée à Cotonou, les écovolontaires suivront, après une présentation du projet et de l’ACCB-Bouche du Roy, une séance d’immersion culturelle en vue de faciliter leur intégration dans le pays et auprès des acteurs locaux. Au début de leur mission et avant de démarrer leur travail de terrain, il faudra également effectuer des étapes de présentation et d’information auprès des autorités locales. Puis, les écovolontaires effectueront leur petite enquête exploratoire consistant à faire l’état des lieux des connaissances sur le site pour se les approprier.

Enfin, les écovolontaires pourront rentrer dans le vif du sujet en participant aux activités de conservations dans l’ACCB-Bouche du Roy. Il peut s’agir de missions de suivi écologique, de patrouilles de surveillance, d’inventaires floristiques et ornithologiques, de concevoir des supports de communication pour l’ACCB-Bouche du Roy et/ou d’accompagner les activités génératrices de revenus des communautés. Le projet mettra des fiches et des cahiers des charges à la disposition des écovolontaires pour les accompagner dans leur mission. Les écovolontaires pourront également participer à des actions d’information et de sensibilisation locale sur l’intérêt de préservation des écosystèmes locaux.

Des entretiens avec les populations permettront de recueillir les points de vue et de prendre des informations détaillées sur les zones, les habitats des espèces, les enjeux socio-économiques et culturels liés à leurs conservations dans l’ACCB-Bouche du Roy.

Activités

En fonction de vos compétences, des besoins du projet, et de la période de l’année, vous serez amené à participer aux activités suivantes : 

Déroulement

Exemple pour une mission de 15 jours :

  • Jour 1 : Accueil des volontaires à l’aéroport international de Cotonou et départ pour l’hôtel, situé à Cotonou. Suivant l’heure, rencontre du staff du projet.
  • Jour 2 : Journée au siège du projet à Cotonou : séance d’immersion culturelle, encadrement et formation dans la matinée. Briefing avec le responsable des écovolontaires et prise de connaissance de la fiche de mission.
  • Jour 3 : Départ pour Grand-Popo (85 km).
  • Jour 4 au jour 13 : Travail sur le terrain : diagnostic de terrain, échanges avec les autorités administratives et locales, les groupes d’acteurs locaux ; Mise en œuvre des activités/tâches planifiées.
  • Jour 14 : Retour à Cotonou et restitution synthèse de la mission à l’équipe.
  • Jour 15 : Départ de l’aéroport international de Cotonou.

Pour s’inscrire à cette mission

Vous devez avoir plus de 18 ans.

Cette mission requiert des aptitudes de travail en forêt et en zone humide (chaleur, humidité, insectes…). Une bonne condition physique est nécessaire (marche à pied de 5 à 10 km). Chaque jour vous vous déplacerez en moto (10 km maximum), en pirogue, ou à pied.

Aucun diplôme n’est requis, mais un bon esprit d’équipe, le sens de l’initiative et de la bonne humeur.

Avant votre inscription, vous devrez faire parvenir à Cybelle Planète un CV et une lettre de motivation rédigés en français. Certaines compétences, bien que facultatives, seraient un plus, merci de le préciser dans votre lettre :

  • Écologie appliquée
  • Conservation de la biodiversité et des ressources naturelles
  • Inventaire faune/flore
  • Gestion des zones humides
  • Cartographie
  • Gestion d’intervention en milieu rural
  • Développement local
  • Développement communautaire

Localisation       

Le projet se déroule dans la commune de Grand-Popo en République du Bénin. La commune de Grand-Popo est située à l’extrême Sud-Ouest du Bénin et se présente comme une carotte de terre entre l’océan et le fleuve Mono.

La hauteur annuelle moyenne de pluies est de l’ordre de 900 mm à Grand Popo avec des minima à 730 mm et des maxima à 1 145 mm. Du fait de l’influence maritime, les températures se caractérisent par des variations (diurne et annuelle) peu marquées. Les écarts thermiques annuels, en général très atténués sont de l’ordre de 2 °c à 6 °c environ. Les températures maximales les plus élevées sont relevées en mars (34 °c) tandis que les températures les plus basses sont observées en août (23 °c). L’humidité relative est forte et varie entre 70 % et 90 % du fait de la proximité de la mer.

La végétation est dominée par une formation herbacée, des espèces lacustres plus ou moins denses telles que les palétuviers (Avicenia et Rhizophora), les joncacées, les graminées, etc. La commune de Grand-Popo est principalement habitée par les peuples Xwla, Pédah et Mina.

Informations de voyage

Dates

La durée minimale de participation est de 15 jours/14 nuits. Les participations de longue durée sont acceptées pour une durée maximale de 5 mois. Les volontaires peuvent être accueillis à n’importe quel moment de l’année.

Stagiaires

Le projet peut accueillir des stagiaires dans le cadre d’une convention de stage signée entre une école (ou université) et le projet.

Les stagiaires seront encadrés aussi bien par le personnel technique du projet que par les acteurs locaux. Ils auront un maître de stage local en coordination avec le tuteur de stage de leur école/université. Une fiche de mission sera élaborée pour permettre que le travail de l’étudiant lui soit profitable dans le cadre de ses études.

Les conditions : formation minimale BAC +2 en protection de la nature, environnement et/ou dans un domaine similaire.

  • Durée minimale du stage : 15 jours
  • Durée maximale du stage : 5 mois     

Processus d’inscription pour les stagiaires : Les stagiaires demandant un stage à cette mission, et correspondant aux conditions décrites ci-dessus, devront avoir un entretien téléphonique avec le responsable du projet. Cet entretien déterminera l’acceptation ou non par le projet du stage.

Mineurs : Les mineurs ne sont pas acceptés.

Capacité : Le projet peut accueillir jusqu’à huit volontaires par mission.

Rejoindre le projet

Vous vous rendez à l’aéroport de Cotonou par vos propres moyens. Un membre du projet viendra vous chercher à l’aéroport et vous transférera vers votre lieu d’hébergement Cotonou ou Calavi. Après 48 h, vous rejoindrez Grand-Popo, situé à 85 km de Cotonou.

Langue(s) utilisée(s) : Français

Communiquer

Depuis la zone du projet, le téléphone GSM permet d’assurer les communications avec l’extérieur.

Accès internet : sur le terrain, il y a la possibilité de connexion internet par Wifi à l’antenne du projet sise à 10 km d’Avlo. Par ailleurs, le réseau est facilement accessible à partir de Possotomè qui est un site situé à environ 45 minutes de route d’Avlo en voiture.

Matériel et équipement

Les volontaires prendront sur eux des jumelles, un sac de couchage, des vêtements légers et de pluie, un chapeau, de la crème solaire, de la crème contre moustique, une moustiquaire, etc.

Il faut éviter d’apporter sur le site de recherche des objets pouvant facilement tomber dans l’eau ou pouvant être facilement endommagés par l’eau.

Théoriquement, le matériel utilisé pour les missions de suivis écologiques sont les suivants :

  •       Des télescopes
  •       Jumelles 10 x 25
  •       Appareil photographique et caméra numérique
  •       Des cartes géographiques de la localité à différentes échelles
  •       Un GPS (Global Position System)

Ces équipements ne sont pas obligatoires, mais bienvenus.

Hébergement et nourriture

Hébergement

Les deux premiers jours, un membre du projet vous conduira dans un hôtel ou une chambre d’hôte, à Cotonou ou Calavi,  à 15 min de l’aéroport (nuitée incluse dans le prix).

Puis, vous rejoindrez le site de recherche à 85 km de Cotonou, vous logerez dans un lodge à Avlo. Vous disposerez d’une chambre confortable avec toilettes sèches et salle de bain. Lors des déplacements dans les villages, vous serez hébergé chez l’habitant ou dans un éco Gîte.

Nourriture

La restauration se fera dans les restaurants des hôtels, motels et maquis sur place. Les petits déjeuners et dîners sont pris au logement, les déjeuners sur le lieu de travail. Il existe des possibilités de préparation de petits repas par les volontaires aidés des accompagnateurs scientifiques et guide local. Les végétariens sont les bienvenus, les produits fruitiers, maraîchers et agricoles sont disponibles toute l’année.

Tâches quotidiennes

Les éco volontaires devront se charger des tâches suivantes :

  •       n’ayant pas d’eau courante, les volontaires devront se charger d’aller remplir le seau d’eau pour leur douche
  •       leurs courses personnelles
  •       le ménage des chambres au besoin

Les éco volontaires peuvent bénéficier d’un service de laverie (non inclus dans les frais de mission)

Activités en dehors du projet

Il existe plusieurs sites touristiques dans les environs offrant des activités et programmes divers. Il s’agit notamment de Possotomé, Kpétou, Grand-Popo, Ouidah, Sè et Abomey.

Il existe aussi sur place des sites de maraîchage où les volontaires pourront aider les locaux dans leurs activités quotidiennes.

Informations utiles

Monnaie

La monnaie locale utilisée est le franc CFA.

A 3 km du site de travail à Comé, il existe des banques dotées de distributeurs automatiques prenant notamment la Carte Visa. On peut aussi changer de l’argent à l’arrivée à Cotonou dans des banques ou des bureaux de change.

Évaluer votre budget

Voici quelques indications sur le montant des dépenses courantes :

  •       Un repas au restaurant : 10 à 15 €
  •       1 bouteille d’eau gazeuse : 1 à 1,5 €
  •       connexion internet : 20 €
  •       cartes téléphoniques : de 0,15 € à 10 €

Voltage

220 volts

Services médicaux

Avant le départ

Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et expliquez-lui les conditions et le site de votre participation.

Pour toute information supplémentaire, nous vous invitons à consulter le site du ministère des Affaires étrangères http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/.

En dehors des vaccinations usuelles requises contre la fièvre jaune, il est vivement recommandé de se faire vacciner contre l’hépatite A et B et la méningite. Des dispositions préventives contre la fièvre typhoïde seront aussi les bienvenues.

La prévention du paludisme est primordiale. Les volontaires devront accepter de dormir sous moustiquaire afin d’éviter le paludisme. Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin 

habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé.

Pour éviter des problèmes de contamination liés à l’eau, seules les eaux de boissons embouteillées sont conseillées dans la zone du projet. Il est également possible pour les écovolontaires de se munir de pastilles (type micropur) avant leur départ.

Des dispositions préventives contre la fièvre typhoïde seront aussi les bienvenues.

Sur place

Les volontaires devront accepter de dormir sous moustiquaire afin d’éviter le paludisme.

En cas d’accident

Il existe un centre de santé dans la commune de Grand Popo. Une ambulance y est disponible et permet de faire un transfert d’urgence vers le centre de santé départemental qui est basé à Lokossa en cas d’évacuation. En cas de maladie ou de blessure, les volontaires peuvent être transférés soit dans un dispensaire (à 800 m), soit dans un hôpital communal (à 7 km) ou encore dans un hôpital de zone (à 18 km). L’évacuation peut se faire en 30 min sur l’hôpital de zone ou en 1 h sur le Centre National Hospitalier et Universitaire de Cotonou (hôpital de référence).

Climat

Il fait très chaud durant les mois de Décembre à Mars, la chaleur et le soleil peuvent surprendre. Il est donc très important de s’hydrater beaucoup (au moins 2 litres d’eau par jour), se doter de crème solaire, et de chapeaux pour les travaux sur le terrain. 

Quelques règles simples

  •       Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
  •       Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
  •       Ne pas caresser les animaux rencontrés ;
  •       Veiller à la sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
  •       Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue ;
  •       Emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires pendant la durée du séjour.

Recommandations et règles de vie

L’usage de la drogue est interdit et sévèrement puni. Les femmes doivent porter des habits qui couvrent tout leur corps.

Les écovolontaires sont tenus de s’adapter au mode de vie local et de se comporter de manière respectueuse à l’égard des animaux, de la nature et de l’environnement, en fonction des instructions qu’ils reçoivent du personnel local. Tout au long de votre séjour, vous entrez étroitement en contact avec des animaux sauvages et vous êtes en relation directe avec des accompagnateurs et avec la population locale. Vous avez affaire à d’autres cultures, peut-être aussi à un autre climat et à une nourriture que vous ne connaissez pas. Cela exige une certaine capacité d’adaptation de votre part. Il se peut que la population locale défende des valeurs et des habitudes différentes des vôtres. Songez que beaucoup de choses auxquelles vous n’êtes pas habitué ne sont pas meilleures ou plus mauvaises, mais simplement « différentes ».

Au Bénin, la notion du « temps » est perçue de manière beaucoup plus souple que vous n’y êtes habitué. Dans certaines localités, le respect de la hiérarchie est très important pour se montrer respectueux, la polygamie est pratiquée, et il n’est pas rare qu’on vous pose des questions sur votre âge, poids, religion ou état civil.

Afin de protéger les populations locales et de permettre le développement du projet, il est indispensable, pour les animaux et pour vous-même, que vous respectiez scrupuleusement les règles de conduite que le personnel du projet vous communique.

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